Destruction de votre cerveau... Mais sur ordonnance !

L'article que je vous propose aujourd'hui a de quoi faire trembler, car il traite d'un épineux problème lié à des médicaments, qui provoquent sur notre cerveau de sévères troubles neurologiques, et peuvent au contraire de vous soigner... Vous détruire !



Dans les années 1960, des spécialistes, dont des psychiatres, des médecins, des neurologues et leurs associés qui n'étaient autres que de puissants laboratoires pharmaceutiques, annonçaient conjointement la naissance de la huitième merveille du monde, en tout cas de la première en matière de pharmacologie : les "Benzodiazépines".

Un mot savant, permettant de regrouper sous des noms que nous connaissons (hélas!) tous aujourd'hui, des molécules destinées soi-disant à soigner nos troubles psychiatriques, ou du moins plus légèrement et plus communément aussi, nos soucis dépressifs.


- En voici quelques-uns parmi les plus célèbres et les plus prescrits :


- Valium

- Xanax

- Lexomil

- Lysanxia

- Myolastan


Qui n'a pas aperçu dans l'armoire à pharmacie, une boîte d'un de ces merveilleux remèdes ?

Toujours est-il, qu'une décennie plus tard, dans la grande majorité des pays du monde, les "Benzodiazépines" avaient envahi les piluliers.


Dès 1982, des membres du gouvernement britannique, tirait la sonnette d'alarme en prévenant des médecins dans divers pays européens dont la France, que les "Benzodiazépines" pouvaient provoquer de très graves troubles neurologiques.

Ce qui est effarant, c'est qu'environ 30 ans plus tard, nos valeureux toubibs continuent à les distribuer tels des bonbons !


Récemment par contre, des journalistes du "The Independent on Sunday" ont allumé la mèche d'un bâton de dynamite qu'il va désormais être difficile d'éteindre, en publiant le contenu de certains documents médicaux plutôt gênants, classés pourtant comme confidentiels.

Passez-moi l'expression, mais le boulot de "fouille-merde" a parfois du bon !!!


Résumé de ce que l'on sait à ce jour :


On peut y lire, que le Professeur Malcolm Lader (aujourd'hui réputé dans le domaine de la psychiatrie), avait été mandaté en 1981 par le "Medical Research Council" (MRC), un institut gouvernemental, pour organiser un " Brainstorming scientifique", suite à la constatation chez certains "consommateurs" de "Benzodiazépines", d'inquiétants rétrécissements de leur cerveau.

Tout semblait évoluer dans le bon sens, aux vues des conclusions accablantes résultant des études du phénomène, par le Professeur Malcolm Lader et son équipe.

Eh bien aussi étrange que cela puisse paraître, dans les mois qui suivirent, l'affaire fut étouffée, les rapports médicaux tués dans l'œuf, car le Ministère de la Santé britannique de l'époque, ne donna tout simplement pas suite !


Ce qui veut dire, que les procédures de tests officiels pourtant obligatoires en pareil cas, n'ont jamais été réalisées sur le Xanax, Le Lexomil, le Lysanxia et le Myolastan.

Et plus grave que depuis, ces médicaments continuent d'être prescrits à tour de bras par des médecins, au moindre signe dépressif, d'anxiété, stress et autres insomnies, alors que l'on peine à croire qu'ils en ignorent la dangerosité,  .


Le Pr Lader a déclaré, je cite : "Je recevais de l'argent pour d'autres recherches et ne voulais pas être étiqueté comme la personne qui a tué les Benzodiazépines... J'aurais dû être plus proactif... J'ai supposé que la prescription allait se tarir, mais les médecins ont continué de les balancer comme des Smarties".


C'est tout me direz-vous ? Eh bien non !!!


En 1995, un autre professeur émérite en psychopharmacologie, en la personne du Professeur Heather Ashton attirent de nouveau l'attention du MRC, sur les conséquences selon elles catastrophiques, de la prise de "Benzodiazépines", chez nombre de patients, dont le cerveau s'est anormalement atrophié... 

                  Bizarre... Cela n'avait pas été déjà dit plus haut ???

Nouveau coup d'épée dans l'eau !!! Sa proposition de tests cliniques, est également rejetée !


La MRC pour se défendre, aurait déclaré, face à la gronde qui monte indubitablement parmi les membres scandalisés des autorités médicales, je cite : "Une fois acceptées les conclusions du rapport de Malcolm Lader, nous étions prêts à financer toute demande de recherche répondant aux normes scientifiques requises, ce qui n'est, prétend la RMC, toujours pas arrivé à ce jour" 

Argument un peu bateau et dénué de crédibilité vous en conviendrez...


Fait toutefois rassurant, suite à la bombe lancée au beau milieu d'un panier de crabes, par des journalistes du "The Independent on Sunday", des avocats célèbres et des députés, dénoncent ce qu'il convient d'appeler un énorme scandale.


Jim Dobbin, président d'un groupe parlementaire multipartite sur les addictions médicamenteuses aurait déclaré, je cite : "nous allons pouvoir ouvrir la voie à des recours collectifs pouvant impliquer jusqu'à 1,5 million de patients, devenus accros à leurs dépends. Car, un grand nombre d'entre eux présenterait des symptômes neurologiques compatibles avec les constations de Malcolm Lader".


Aujourd'hui, les langues se délient, chez des patients qui ont vu leurs vies détruites par la prise des "Benzodiazépines".


Espérons qu'aucun mauvais coup du sort, ne viendra plus cette fois enrayer les rouages de la machine, qui permettra peut-être, bien que leurs séquelles soient irréversibles, à des millions de patients dans le monde, d'obtenir réparation.


Article part Dyonisos.


(Sources : Les mots ont un sens)

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Commentaires: 2
  • #1

    El-Indio Mawashigeri (mardi, 16 décembre 2014 18:28)

    Je combats ces cochonneries depuis des années, depuis que j'ai pu expérimenter les effets de ces anti-dépresseurs alors que j'avais à peine 13 ans. Je les ai vite jetés au lieu de les prendre, car cela modifie radicalement le comportement. C'est distribué comme des bonbons. J'ai séjourné un temps en foyer ASE (ce qu'on nommait anciennement la DDASS) : certains enfants de 12 ans avaient déjà des piluliers pleins de toutes sortes de ces saletés !

    Mais bon... Il faut bien que les labos vendent leurs merdes, et que les toubibs touchent leur dessous de table pour être de bons commerciaux... Foutue époque...

  • #2

    Monjn (mercredi, 17 décembre 2014 21:03)

    Ce sont bien des cochonneries et elles engraissent par le biais de ce qu'elles rapportent de gros cochons qui se remplissent les poches sans aucun état d'âme. C'est consternant. C'est dans ces moments là qu'on haie le capitalisme car on est dans ce qu'il a de plus dégueulasse. Heureusement il y a aussi le bon côté avec l'investissement sans lequel on ne fabriquerait pas de bons médicaments comme l'acide acétylsalicylique ou le paracétamol. Quand on a mal au crâne on est bien content qu'il y ait eu des investisseurs pour les fabriquer à grande échelle.
    En résumé, des saloperies dans un procès industriel il y en aura toujours. Ce qu'il nous manque c'est un système de contrôle qui soit réactif. L'afssaps devenue ANSM ne l'est pas assez. Elle a justement changé de nom suite à l'affaire du Benfluorex (Médiator) en 2009.
    Nous constatons que ces changements n'ont pas suffi. Hélas !