Et si notre avenir alimentaire, était lié aux insectes ?

Ne nous voilons pas la face, les ressources alimentaires terrestres, sont inversement proportionnelles par rapport à l'augmentation de la population mondiale. Autrement dit, ce qui "suffit" aujourd'hui, pour nourrir les populations privilégiées (nombres ne le sont pas!), viendra indubitablement à manquer dans un avenir plus que proche.

Une solution se profile à l'horizon, et fait l'objet de recherches, il s'agit de "l'entomophagie", ou consommation d'insectes...

Ne faites pas la moue ! Dans certaines civilisations, cette coutume alimentaire est tout à fait naturelle...

Cet article, vise à présenter certains chercheurs, qui vont bien plus loin en matière "d'entomophagie", et s'intéressent à des applications selon eux intéressantes, pour l'avenir de l'humanité...

Savez-vous par exemple, que dans le monde plus de 2.5 milliards de personnes, ont depuis la nuit des temps, mis des insectes à leur menu, et se portent à merveille ?

Bien sûr, comme en toutes choses, nos habitudes ancestrales nous ont enfermés dans un mode alimentaire, des coutumes, qui nous font "tordre le nez" lorsque nous tentons de les changer...

Alors pensez donc ! Manger des insectes ! Quelle horreur !

 

Mais dites-vous également, qu'encore aujourd'hui, le fait que nous soyons nous autres français, amateurs de cuisses de grenouilles et d'escargots, nous fait passer pour des gens absolument dégoûtant, au yeux de nombres de peuples, et même de peuples européens...

 

N'est-ce pas une de ces habitudes alimentaires dont je parlais plus haut, qui fait que ce soit sans sourciller, que nous avalons de charmants "gastéropodes encoquillés", en sachant pertinemment qu'ils baignent durant toute leur existence dans leur bave, et que si l'on réfléchit bien, ils ressemblent à s'y méprendre, à des limaces SDF...

Cela vous en conviendrez, ne rebute pas le moins du monde les amateurs, en des lieux que l'on nomme de surcroît : "restaurants gastronomiques"...

 

Je ne parlerai pas des grenouilles, dont on jette les sympathiques cuisses musclées, dans un fond de beurre préalablement aillé et persillé, avant de les déguster goulûment, et qui, au même titre que les crapauds, visuellement moins attractifs, n'en demeurent pas moins des batraciens !

 

Alors ne soyez plus dégoûtés, à l'idée qu'un jour, nous soyons contraints et forcés, de bousculer notre mode alimentaire, fusse en mangeant des insectes...

Enfin, sachez que du point de vue nutritif, certains insectes comme les sauterelles et autres crickets, que certains restaurants, osent proposer en remplacement des biscuits apéritifs, sont d'une extraordinaire richesse en protéines.

 

Suite à une invitation, j'ai personnellement testé un de ces établissements sur Paris, et je puis vous assurer, qu'une fois l'appréhension passée, on reconnaît à ces insectes grillés, une saveur très intéressante, et que l'on vide sans plus y faire attention les ramequins, comme s'il s'agissait de cacahuètes !

Peut-être aussi, ne suis-je pas trop délicat !

 

Mais ce dont je viens vous parler dans cet article, est tout autre et là, je dois l'avouer peu ragoûtant.

Même si on parle déjà avec enthousiasme, de procédés permettant dans un avenir proche, de constituer un complément alimentaire, bénéfique aux générations futures.

Respirez bien à fond ! Il s'agit d'exploiter… Le lait de cafard !

 

Une équipe de scientifiques indiens, dont Sanchari Banerjee est un des responsables, vient de découvrir par hasard, que le cafard géant "Blaberus giganteus", lointain cousin du cafard vivipare évoluant chez nous, fabrique un lait très nutritif pour ses petits.

Ce lait, particulièrement calorique, n'aurait de surcroît pas un mauvais goût.

 

Selon les chercheurs, les premières analyses ont permis d'établir, que le lait de cafard, était 3 fois plus calorique que le lait de bufflonne, réputé pourtant pour sa richesse en protéines et lipides, et quatre fois plus calorique que le lait d'origine bovine.

En outre, en plus des lipides, et protéines, il contient du sucre, le tout parfaitement dosé et adapté, à une croissance équilibrée.

 

De là à penser, que ce lait pourrait être introduit dans l'alimentation humaine, et nous assister dans nos besoins quotidiens en énergie, il n'y avait qu'un pas...

 

Par contre, le fait de savoir que cette substance lactique, est produite par le système intestinal du "Blaberus giganteus", n'est pas pour nous conforter dans l'idée d'en consommer !

 

Toutefois, les chercheurs doivent encore trouver une solution pour produire le lait de cafard à grande échelle, et pensent créer pour ce faire, des élevages à base de levure.

D'après un des biochimistes ayant participé à l'étude, imaginer introduire le lait de cafard, dans la chaîne de consommation humaine, n'est pas vraiment pour demain.

Mais selon eux, des résultats pourraient être obtenus, grâce à un concept d'élevage à base de levures.

 

Sanchari Banerjee, aurait affirmé, je cite : "si vous regardez dans les séquences de protéines, le lait de "Blaberus giganteus", contient tous les acides aminés essentiels".

Et il rajoute, je cite : "l'objectif est d'obtenir de la levure pour produire ces cristaux de protéines en grande quantité, et, en faire un supplément de protéines fantastique, qui permettrait de nourrir un maximum de personnes sur terre, et surtout l'ensemble des populations, souffrant de malnutrition"

 

Pour terminer, phobiques des "bébêtes à pattes", vous avez un répit ! Il faut en effet vérifier, avec l'appui d'essais cliniques, si le lait de cafard produit par les femelles "Blaberus giganteus", ne présente pas de danger pour l'homme.

 

Article par Dyonisos.

(Sources Futura Sciences et nombreux sites internet)

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